^Back To Top

Eglise F.J.K.M. Montrouge Paris Fiorenana (SP37) - Au Temple de l'Eglise Protestante Unie (EPU) - 64, rue Maurice Arnoux 92120 Montrouge

Accès par :   Métro4 Mairie de Montrouge   /   Bus 68 Place Jean Jaurès   /   Périphérique Porte de Chatillon   /   G.P.S. : fjkm montrouge [ lancer GPS ]


Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sampana Dorkasy - Montrouge Paris

  • I. Filoha :
    Malala RAKOTOBE
  • II. Filoha lefitra:
    Judia RAKOTOBE 
  • III. Mpitantsoratry ny fivoriana:
     Bodo ANDRIAMIALY / Rachel RANAIVO 
  • IV. Mpitantsoratry ny vola:
    Norosoa RAVELOSON
  • V. Mpitahiry vola:
    Gina RANAIVOHARINDRIAKA 
  • VI. Mpanolontsarina :
    Hanitra RAHARISON
  • VII. Mpihevidraharaha :
    Malala RAKOTOBE / Judia RAKOTOBE
  • VIII. Komity lehibe:
    Norosoa (Nanou) RAVELOSON  /  Bodo ANDRIAMIALY

Les femmes dans la Bible

  • Les Femmes de l'Ancien Testament
    • Une liste non exhaustive...

Cette liste suit l'ordre d'apparition des femmes dans la Bible.  Bien qu'elle se veuille complète, elle n'est toutefois pas exhaustive.

Eve

En hébreu, son nom signifie"vivante".

Genèse. Chap. 2 et 3) 
Symboliquement, Eve est la première femme de l'humanité. Dieu la tire de la côte d'Adam. Elle est tentée par le serpent, puis chassée du Jardin d'Eden avec Adam.

Sara

En hébreu, son nom signifie"princesse".

(Genèse. Chap. 12,16,17,18,20,21 et 23) 
Elle épouse Abraham et l'accompagne dans ses longs périples nomades. Elle lui donne un fils - Isaac - alors qu'elle est âgée de cent ans !

Agar

 

(Genèse. Chap. 16 et 21) 
Elle est la servante de Sara, qui, stérile, lui demande de faire un enfant à son mari. Ainsi, elle enfante Ismaël, le premier fils d'Abraham. Mais lorsque Sara met enfin au monde Isaac, Agar, avec son fils, est renvoyée par ses maîtres dans son désert natal. 

Rebecca

En hébreu, son nom signifie "vache

(Genèse. Chap. 24 à 27) 
Elle accepte de quitter sa famille, en Chaldée, et de traverser le désert de Syrie, pour devenir l'épouse d'Isaac, fils héritier d'Abraham. Elle lui donne des jumeaux : Esaü l'hirsute et Jacob le velu, qui a la préférence de sa mère et la protection de Dieu.

La femme de Lot

 

(Genèse. Chap. 13 et 19) 
Avec son mari, elle doit fuir Sodome, la ville qui a offensé Dieu. Savait-elle qu'il leur était interdit de regarder en arrière ? Elle se retourne pour contempler la pluie de feu et de soufre qui s'abat sur Sodome ; elle est alors transformée en statue de sel.

Rachel

En hébreu, son nom signifie "brebis".

(Genèse. Chap. 29,30,31 et 35) 
Elle a bien des déboires pour devenir la préférée de Jacob - qui a également épousé sa soeur ainée Léa -, car Rachel ne peut avoir d'enfant. Grâce à ses prières, elle enfante pour finir un fils ; mais elle meurt en couche, en nommant son nouveau-né Ben Oni, "fils de mon malheur", que Jacob renomme Benjamin, "fils de la droite".

Débora

En grec, son nom signifie "abeille".

(Le Livre des Juges. Chap. 4 et 5) 
Cette femme-juge conduit le chef des armées, qui fait preuve de faiblesse, au combat et à la victoire. Effacée devant l'autorité légale, elle exprime sa force par un chant superbe.

Dalila

En arabe ancien, son nom signifie "coquette

(Le Livre des Juges. Chap. 13) 
Prostituée ou séductrice? Dalila est choisie par son peuple, les Philistins, pour faire avouer à Samson, leur ennemi, d'où lui vient sa force. Elle affronte le héros et gagne : cheveux coupés, Samson est affaibli, et se fait crever les yeux par les sbires de Dalila

La fille de Jephté 
 

En hébreu, Jephté signifie "Dieu libère".

(Le Livre des Juges. Chap. 10 à 12) 
Cette adolescente, fille d'un chef d'armée, Jephté, est la victime du sacrifice promis à Dieu par son père en cas de victoire. Elle illustre le sort triste de ceux et celles qui sont victimes de moeurs aveugles et inhumaines, même habillées de religion.

Ruth

En hébreu, son nom signifie "amie"

(Le Livre de Ruth) 
Ruth, une jeune païenne, maobite, épouse un juif venu travailler dans son pays. Devenue veuve, elle accompagne sa belle-mère, Noémi, à Bethléem.  Là, elle rencontre Booz, dont elle devient la femme

Bethsabée 
 

En hébreu, son nom signifie "fille d'opulence".

(Deuxième Livre de Samuel. Chap. 11 et 12) 
Le roi David l'ayant aperçue se baigner, il en tombe amoureux, et lui fait un enfant ; puis, désireux de l'épouser, il fait tuer son mari, le soldat Urie. L'acte de David a déplu à Dieu ; ainsi, leur enfant meurt. Mais leur second fils régnera sous le nom de Salomon.

Jézabel

En hébreu, son nom signifie "maîtrise, domination".

(Deuxième Livre des Rois. Chap. 9) 
Fille d'un roi de Sidon, elle épouse le roi d'Israël, Achab (874-853 av. J.-C.). Fidèle de Baal, elle masacre les prophètes du Dieu des Juifs, et tente de convertir son époux à sa religion païenne. Conformément aux menaces d'un prophète, elle est dévorée par les chiens.

Judith

En hébreu, son nom signifie "juive

(Le Livre de Judith) 
Veuve discrète et pieuse, elle libère son peuple des Assyriens qui assiègent son village, privé d'eau. En priant Dieu de lui en donner le courage, elle s'introduit dans le camp ennemi, séduit et décapite son chef, Holoferne.

Esther 
 

En perse, son nom signifie "étoile".

(Le Livre d'Esther) 
Orpheline, fille de Juïfs déportés en Assyrie, Esther est choisie pour le harème royal ; elle devient l'épouse préférée du roi Assuérus, qui donne un grand festin en son honneur. Au risque de sa vie, elle fait échouer un projet de massacre de son peuple.

Abishag

 

(Premier Livre de Samuel. Chap. 25
Cette jeune fille d'Israël, compagne du vieux roi David, est peut-être l'inspiratrice de Salomon et la fiancée du grand chant d'amour, le Cantique des Cantiques. Elle exalte la beauté du corps, la force du désir amoureux et l'importance de l'amour humain.

La fille de Pharaon

 

(L'Exode. Chap. 12) 
En se baignant dans le Nil, elle recueille une corbeille en osier dans laquelle un enfant de trois mois est abandonné. Mais la soeur de celui-ci veille à proximité, et elle conduit la fille de Pharaon à la mère du nouveau-né, qui en devient la nourrice. La princesse élève l'enfant comme son fils et le nomme "tiré des eaux", Moïse...

Abigayil

 

(Premier Livre de Samuel. Chap. 25) 
Femme de Nabal ("brute" en hébreu), Abigayil agit contre l'ordre de son mari, qui s'oppose au roi David. Elle se prosterne aux pieds de celui-ci, et lui prédit sa victoire prochaine. Quand Nabal l'apprend, il en meurt d'une crise cardiaque ; et Abigayil devient l'une des femmes de David !

Rahab

 

(Le Livre de Josué. Chap. 2 et 6) 
Rahab se prostitue à Jéricho. Elle devine que deux de ses clients sont des espions israélites, les cache et les fait s'échapper par sa fenêtre, au péril de sa vie. Elle considère que Dieu est Dieu "aussi bien dans les cieux, qu'ici bas, sur la terre". Ainsi, elle est sauvée, lorsque Jéricho est détruite ; et elle compte dans sa descendance... Jésus-Christ.

La Reine de Saba

 

(Premier Livre des Rois. Chap. 10) 
Quittant son royaume arabe, elle rend visite à Salomon, lui portant une multitude de présents. Elle est éblouie par le temple de Jérusalem et la grandeur de Salomon, qui dépasse encore sa renommée.

La veuve de Sarepta

 

(Premier Livre des Rois. Chap. 17) 
Dans la misère, affamée, elle offre pourtant à manger au prophète Elie ; sa farine et son huile ne s'épuisent pas après qu'elle l'a nourri. Mais son fils meurt, et le doute s'empare d'elle ; pas pour longtemps...  Elie ressuscite son enfant

Athalie

 

(Deuxième Livre des Chroniques. Chap. 22 et 23) 
Quand elle apprend que son fils, héritier du royaume de Juda, a été tué, elle se venge en faisant exterminer tous les enfants de David, roi d'Israël. Mais l'un d'eux, Joas, survit caché au temple. Et lorsqu'il est proclamé roi, Athalie déchire ses vêtements de rage, et, onnie, se fait tuer.

Sarra

En hébreu, son nom signifie "princesse

(Le Livre de Tobie. Chap. 3) 
Elle est accusée par sa servante d'avoir tué ses sept maris successifs, tous victimes, en fait, d'un démon oriental, Asmodée. Désespérée, elle s'apprête à se pendre dans la chambre de son père et supplie Dieu de la faire mourir. Sa prière est si belle que Dieu... lui donne un nouveau mari. C'est Tobie, qui vivra, sans démon.

Susanne

En hébreu, son nom signifie "lis"

(Le Livre de Daniel. Chap. 13) 
Femme d'un riche Juif de Babylone, elle est surprise aux bains par des vieillards qui veulent la violer. Elle les repousse, et eux se vengent en la calomniant d'adultère. Cela lui vaut d'être condamnée à mort, conspuée face à ceux qui l'aime, par suite à son honnêteté. Mais Daniel, un jeune intellectuel passionné, la sauve en interrogeant séparément les deux menteurs ; confondus, ils seront exécutés.

 

o    Leur classement dans les livres de la Bible...

Les femmes dans le Pentateuque

Les cinq premiers livres de la Bible forment ce que l'on appelle le Pentateuque («les cinq rouleaux») ou la Tora («Loi»,en langue hébraique). Ces cinq livres,Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, forment une unité. Ils nous relatent les origines de l'humanité et du peuple hébreu, la sortie d'Egypte, le rôle des fils de Lévi dans la législation du culte, le dénombrement des tribus d'lsraël et le rappel de la Loi.

* Epoque patriarcale (1800-1550 avant Jésus Christ)

* Epoque Egyptienne (1550-1250 avant Jésus Christ)

* Exode du groupe de Moïse (entre 1250 et 1230 avant Jésus Christ)

 Les femmes dans les livres prophétiques

Ces livres sont appelés ainsi parce que les prophètes et le prophétisme y tiennent une place prépondérante. Les prophètes et les prophétesses sont des porte parole de Dieu et des intermédiaires entre les humains et Dieu. On distingue entre prophètes premiers (Josué, Juges, Samuel, Rois), qui, dans la traduction grecque de la Bible, sont classés avec les livres historiques; et prophètes derniers (Esaie, Jérémie, Ezéchiel, les douze petits prophètes), sans considération d'ordre chronologique.

* Entrée en Canaan (vers 1230 avant Jésus Christ)

* Période des Juges. Débuts de la royauté (1200-950 avant Jésus Christ)

. Saül roi (1030-1030 avant Jésus Christ environ)

. David roi (1010-970 avant Jésus Christ environ)

. Salomon roi (972 environ-933 avant Jésus Christ)

* Du schisme (933 avant Jésus Christ)

à la fin du royaume du nord (722-721 avant Jésus Christ)

* De la fin du Royaume du Nord

à la prise de Jérusalem (721-587 avant Jésus Christ)

Les femmes dans les autres écrits

Les «autres écrits» (Ketouvim) constituent la troisième collection de livres de la Bible hébraique. Ce n'est pas un groupe homogène. Cet ensemble va d'un livre de prières (les Psaumes) à la chronique de l'histoire divine du peuple juif (les Chroniques) en passant par un poème d'amour (le Cantique des cantiques). Dans cette collection, trois livres, où des femmes tiennent une place majeure, sont lus à certaines fêtes juives: le Cantique, à la Pâque; Ruth, à la Pentecôte; Esther, à Pourim.

 * Epoque perse (538-333 avant Jésus Christ)

 Les femmes dans les livres deutérocanoniques

Ce groupe de livres, sans unité interne, n'est pas reconnu officiellement dans la Bible hébraique. Il comprend Judith, Tobit, 1 et 2 Maccabées, Sagesse, Siracide, Baruch, Lettre de Jérémie et quelques passages d 'Esther et de Daniel. Les Eglises issues de la Réforme protestante, à la suite des Juifs, ne reconnaissent pas ces livres dans la liste, ("le canon"), des Ecritures faisant partie de la Bible. Elles les gardent cependant en appendice de la Bible comme «utiles pour nourrir la piété des chrétiens».

·         . Judith

·         . Anna, Sara, Edna

 * Epoque hellénistique (333-63 avant Jésus Christ)

·         . Deux femmes martyres

·         . La mère et ses sept fils

·         . La femme du Siracide

 

o    Quelques Moeurs:

1 Eve et ses filles 
11- Eve, et tout s'explique
12- Dans la Genèse 
2 Les femmes en Israël
21- Dans la famille
22- Dans la société
23- Dans la vie religieuse
Conclusion

1 Eve et ses filles

1.1 Eve et tout s'explique

L'histoire d'Eve est essentielle, car elle va fixer certains fondements de la vision juive de la place des femmes mais aussi de la vision chrétienne.

1- Gen 1,27-28 :

A l'image de Dieu : « Et Dieu créa l'homme à son image; il le créa à l'image de Dieu; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit; et Dieu leur dit, Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre. »
La femme est créée à égalité avec l'homme, à l'image de Dieu. Tous deux reçoivent ensemble la bénédiction et la mission de peupler la terre.
 

2- Gen 2,18 et 21-24 :

Modalités : « Et l'Eternel Dieu dit, Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde&hellip Et l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, et il dormit; et il prit une de ses côtes, et il en ferma la place avec de la chair. Et l'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et l'amena vers l'homme. Et l'homme dit, Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de ma chair; celle-ci sera appelée femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair ».
La femme est créée après l'hommes, à partir de lui et pour lui être une aide. Ceci donne une certaine primauté à l'homme. Mais le mot hébreu choisi pour aide n'indique pas de subordination : Il est plus proche de complément que de servante. 
Remarquons aussi qu'elle est créée à partir d'une côte de l'homme : « La femme a été tirée d'une côte d'Adam, non de sa tête pour être son chef, ni de son pied pour être son esclave, mais de son côté pour être son égale, de sous son bras près de son bras pour être protégée, et près de son coeur pour être aimée » (Matthew Henry)
 

3- Gen 3,6 :

La chute : « Et la femme vit que l'arbre était bon à manger, et qu'il était un plaisir pour les yeux, et que l'arbre était désirable pour rendre intelligent; et elle prit de son fruit et en mangea; et elle en donna aussi à son mari pour qu'il en mangeât avec elle, et il en mangea ».
Eve se laisse influencer par le serpent et par l'apparence du fruit défendu et succombe la première à la tentation, entraînant Adam, ce qui trahit la plus grande faiblesse de la femme par rapport à l'homme.
Malgré cela, c'est l'homme qui est interpellé par Dieu, ce qui montre sa plus grande responsabilité.

4- Gen 3,16 :

La femme reçoit son lot de malédictions : « A la femme il dit, Je rendrai très grandes tes souffrances et ta grossesse; en travail tu enfanteras des enfants, et ton désir sera tourné vers ton mari; et lui dominera sur toi ».
Trois choses : 
La douleur de la grossesse et de l'accouchement qui continuent d'exister malgré les techniques modernes (angoisse)
L'attraction inexplicable qui pousse la femme vers l'homme (qu'est-ce qu'elles nous trouvent ?).
La domination de l'homme sur la femme, qui une dérive néfaste de la primauté initiale : L'autorité de l'homme devient du pouvoir, sa responsabilité devient prérogative.
 

5- Gen 3,15 : La femme reçoit aussi une bénédiction : Sa descendance brisera la tête du serpent : Ceci annonce de la venue de Jésus, le Sauveur du monde, né d'une femme, qui vaincra le Diable, mais aussi plus largement, proclame que les femmes, par la maternité, tiennent les clés de l'avenir.

1.2 Dans la Genèse

Les autres femmes de la Genèse n'ont pas l'impact doctrinal d'Eve, mais nous permettent de se faire une idée de la condition féminine au temps des patriarches : Prenons les épouses des patriarches (Polygames, sauf Isaac).

-Sara :

1 Pi 3,6 : Elle appelle Abraham « Seigneur », ce qui montre un très grand respect envers son mari. Respect ne semble pas signifier distance, puisque Sara ne manque pas une occasion de lui donner son avis à Abraham et de l'influencer, positivement d'ailleurs (à propos d'Agar, la mère d'Ismaël).

-Rebecca :

Elle épouse Isaac, un homme qu'elle n'a jamais vu, mais après avoir été laissée libre d'accepter ou de refuser (Gen 24,58). A son départ, ses frères lui adressent une bénédiction typique de la Genèse : «Toi, notre soeur, deviens des milliers de myriades, que ta descendance occupe la porte de ses adversaires ! » (Gen 24,60) : Ici, la réussite d'une femme est avant tout d'avoir une nombreuse descendance. Par la suite, Rebecca se montre assez manipulatrice à l'égard d'Isaac.

-Rachel :

Rachel meurt à la naissance de son deuxième fils (12e pour Jacob). Elle l'appelle Ben Oni (fils de ma peine), et on un peu choqué de voir Jacob le rebaptiser aussitôt Benjamin (fils de ma force). Manifestement, le fils prime sur l'épouse.

Les femmes en Israël

2.1 Dans la famille

1 Importance de la virginté : Une femme trouvée non vierge dénoncée par son mari est lapidée (Deut 22,21).

2 Concubinage : Si un homme a des relations sexuelles avec une femme, il doit l'épouser ou verser l'équivalent d'une dot à son père (Ex 22,16)

3 Importance de la lune de miel : Un homme ne part pas à la guerre dans la première année de son mariage pour prendre soin de sa femme (Deut 24,5) mais aussi dans le souci de fonder une postérité.

4 Polygamie n'est pas instituée mais évoquée par plusieurs passages : 
-Pas de favoritisme à l'égard des enfants de femmes différentes (Deut 21,15), 
-Le roi ne doit pas avoir un trop grand nombre de femmes (Deut 17,17) : Mauvais exemple de Salomon (300 femmes, 600 concubines)
-Un homme peut avoir des servantes qui soient en réalité des concubines : Elles doivent être traitées comme des épouses sans quoi elle peuvent quitter librement la maison de leur maître (Lév 21,11)

5 Lévirat : Lorsqu'un homme meurt, son frère doit épouser sa veuve (Deut 25,5) pour donner une postérité à son frère. Il peut refuser, mais en est blâmé. Exemple : Ruth : Son lévir la refuse et elle peut épouser Boaz.

6 Sanitaire : A partir du début de ses règles, une femme est impure pendant 7 jours et rend impur tout ce qu'elle touche pendant un jour. A la fin des 7 jours, elle doit offrir un sacrifice (Lév 15,19-30)
Même chose quand elle accouche d'un garçon, mais la durée est de 15 jours si elle accouche d'une fille (Lév 12,1-7)

7 Importance de la maternité
-Protection des femmes enceintes : Un homme qui frappe une femme et entraîne une fausse couche est mis à mort (Ex 21,23).
-Jugement de Salomon (1 Rois 3,25)
-Nombreux exemples de femmes stériles désespérées ou exaucées : Anne (mère de Samuel : Femme de prière qui se rend à Silo chaque année avec son mari. Dieu exauce ses prières en lui donnant un fils, Samuel, qu'elle consacre à Dieu. (1 Sam 1 et 2) 
Anne et son mari forment un couple exemplaire : Ils s'aiment, communiquent, et Anne prend des initiatives heureuses.
-Chaque femme juive rêve de mettre au monde le Messie.

8 Education : Les enfants doivent honorer leur deux parents sans distinction entre le père et la mère (Ex 20,12 ; 21,17)

9 Divorce : Répudiation : Son mari la renvoie et lui donne une lettre de divorce qui la rend libre de se remarier (Deut 24,1)
Mais Dieu « hait la répudiation » (Mal 2,16)

10 En cas d'adultère, l'homme et la femme impliqués sont tous deux mis à mort (Lév 20,10)
 

2.2 Dans la société

1 Moeurs : Prostitution interdite (Deut 23,17), viol puni de mort (Deut 22,25)

2 Professionnel : Pas cantonnées aux tâches domestiques :
Sages-femmes hébreues qui ont sauvé la vie de Moïse à sa naissance.
Femme vertueuse de Prov 31 : Femme d'action, chef d'entreprise : Elle parle avec sagesse, commande son personnel, fait du commerce, achète du terrain, décore sa maison...

3 Civil : Seuls les hommes de plus de 20 ans sont comptabilisés dans les recensements (No 1,2).

4 Politique : Les chefs des 12 tribus et les chefs de famille sont tous des hommes. (No 1,4)
Exceptions :
Déborah (Juges 4,4) : Elle dirige avec modestie et efficacité Israël pendant 40 ans. Elle propose à un homme , Barak, de diriger l'armée d'Israël, mais il refuse de le faire sans elle. Le duo remporte une grande victoire. Débora est une des deux seules femmes de l'histoire d'Israël à l'avoir dirigé, avec Golda Meir (1898-1978), premier ministre de 1969 à 1974.
Certaines reines ont joué un rôle important : 
La plus célèbre est malheureusement Jézabel, une étrangère idolâtre dont la cruauté (1 Rois 19,2) est restée proverbiale.
Esther, elle, est devenue reine par son mariage avec l'empereur perse Xerxès 1er et a su attirer la bienveillance de son mari sur Israël.

2.3 Dans la vie religieuse

1 Totalement absentes du sacerdoce: Pas de femmes sacrificateurs (prêtresses)

2 Il y a toutefois des prophétesses qui donnent des oracles de Dieu ou ont rôle religieux auprès des femmes :
Myriam (soeur de Moïse) : A la sortie de la Mer Rouge, elle compose un chant et le fait chanter en écho aux femmes israélites (Ex 15,20)
Hulda : C'est une prophétesse qui annonce l'avenir au roi Josias de la part de l'Eternel (1 Chro 22,14-20). On peut noter que contrairement à la plupart des prophètes, elle ne donne pas de consignes au roi, mais seulement une prophétie.

3 Tabernacle : Comme les hommes qui ne sont pas sacrificateurs, elles accèdent au parvis qui entoure la tente d'assignation. (Ex 38,8)

4 Temple : Les femmes n'entrent pas dans le parvis intérieur du Temple (1 Chro 5,3), mais se tiennent dans le parvis Est. On trouve aussi des femmes dans les chorales sacrées (chantres) au temps de Salomon (1 Chro 25,5) au temps de l'exil (Né 7,67). Ces chorales chantent à l'entrée du parvis intérieur.

5 Dans les synagogues, apparues au temps de l'exil, elles sont séparées des hommes et silencieuses.

Conclusion

L’Ancien Testament est riche de portraits de femmes qui dévoilent avec une surprenante acuité et le corps et l’esprit.

Le corps, il est dans le regard de celui qui tombe sous le charme de sa beauté, pas seulement de celle de la finesse des traits ou de la couleur de la peau mais également de celle qui naît de la caresse du geste, de la douceur du regard, en sorte que la justesse des mots nous invite à penser que l’homme sait reconnaître, en lui et chez l’autre, les arcanes des sentiments, des émotions, du non-dit.

L’esprit, il est dans l’analyse de celui qui raconte, dit, redit, suggère par la métaphore au fil de ses récits. Là encore, l’auteur fait preuve de maîtrise et avère une connaissance subtile des méandres de la psychologie féminine.

Tout y est : la femme-mère, nourricière, protectrice. La servante, fidèle ou rebelle.L’aimée. L’épouse.La prostituée.La prophétesse.La femme stérile.La femme de pouvoir.La perfide et l’intrigante.La veuve.La sœur.La fille…

L’homme y est : L’époux. L’amoureux. L’amant. Le passionnel. Le veuf. Le fils….

Il veille à la pérennité du clan ; il négocie l’épouse ; il force l’amour ; il donne un statut à la femme mais il bafoue aussi son intégrité. Le viol n’est pas absent. Et s’il ignore la femme, elle est là.

Avec le couple, la famille, avec la famille, le clan, avec le clan, le peuple, avec le peuple, la nation. Premiers pas vers une souveraineté reconnue. L’Ancien Testament confirme une conception politique et économique des relations hommes-femmes. 
 

 

  • Les femmes et le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament comprend vingt-sept livres de dimensions inégales, rédigés en grec dans la deuxième moitié du premier siècle de notre ère. La rédaction de ces écrits reste complexe. Ils ont trait à Jésus et aux communautés chrétiennes issues de son message. On parle du Nouveau Testament, ou Nouvelle Alliance, parce que les premiers théologiens ont reconnu dans ces textes la Nouvelle Alliance attendue par Israël, annoncée par Jérémie 31, inaugurée et conduite à son achèvement par Jésus. Les écrits bibliques antérieurs relèvent donc désormais de l'Ancien Testament, de l'Ancienne Alliance, que Jésus a renouvelée et dépassée. Les quatre premiers livres du Nouveau Testament, les évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean retracent chacun à sa manière le message, la vie, la mort et la résur rection de Jésus de Nazareth. Les autres écrits nous introduisent plus directement dans I 'esprit qui anime les communautés chrétiennes dans la deuxième moitié du premier siècle de notre ère. A cause des recoupements de récits dans plusieurs livres, il n'est pas possible de suivre exactement l'ordre proposé par la Traduction Oecuménique de la Bible.

. Des femmes dans la généalogie de Jésus

. Marie

. Elisabeth

. Anne, la prophétesse

. Hérodiade et sa fille

. La belle-mère de Simon-Pierre

. Entourage féminin de Jésus

. La femme qui souffrait d'hémorragie, la fille d'un notable

. La veuve de Naïn

. Une prostituée

. La femme adultère

. Marthe et Marie, la femme au parfum

. Une femme infirme

. Femmes dans la vie

. La veuve importune

. Veuve pauvre

. La Cananéenne

. Les dix jeunes filles

. La Samaritaine

. La servante du Grand Prêtre

. La femme de Pilate

. Les pleureuses de Jérusalem

. Les femmes au pied de la croix et au tombeau

. Marie de Magdala

. Les femmes des commencements

. Priscille

. Tabitha

. Lydie

. Les bonnes épouses

. Les veuves

. Les femmes dans les groupes chrétiens

. Les femmes et le mariage

. La grande prostituée

. La femme de l'Apocalypse, l'épouse de l'Agneau

PDF - Etude biblique concernant les femmes dans la bible...

Leur histoire dans la Bible

  • Dieu honore les femmes de bien :

Le livre de Ruth dans l'Ancien Testament est un des deux livres de la Bible dont le personnage principal est une femme. Ruth est un exemple remarquable d'une femme de qualité. Malgré qu'elle appartenait à un peuple païen et ennemi d'Israël, les Moabites, elle est reconnue pour son coeur tendre, son courage, son dévouement et son rôle particulier dans l'histoire d'Israël.

1. Ruth était loyale (chapitre 1)

Ruth qui avait perdu son mari était loyale à sa belle-mère, Naomi. 
Ruth 1:16 « Ruth répondit, Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; »

2. Ruth était dévouée (chapitre 2)

Elle était travaillante pour prendre soin de sa belle-mère Naomi. Elle a attiré l'attention de Boaz, chez qui elle est allée travailler.
Ruth 2:11-12 « Boaz lui répondit, On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant. Que l’Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier! »

3. Ruth écoutait les sages conseils (chap. 3)

Elle a écouté les conseils de Naomi. Il y avait une coutume en Israël, où un proche parent pouvait prendre la femme d'un homme après sa mort (droit de rachat). Ruth est allé se coucher aux pieds de Boaz pendant la nuit pour lui demander de la prendre « étend ton aile sur ta servante » (3:9). Le chapitre 4 parle du mariage de Ruth et Boaz.

Conclusion

Une leçon de cette histoire c'est que malgré le malheur (la famine, le décès du mari de Naomi, et le décès du mari de Ruth), Dieu montre sa miséricorde et fait du bien à Naomi et Ruth. Même si Ruth était Moabite (un peuple qui était normalement ennemi d'Israël) elle a eu le privilège de devenir l'arrière-grand-mère du roi David (voir fin du chapitre 4). 

Mais, ce qui est encore plus merveilleux, elle est mentionnée dans la généalogie de Jésus dans Matthieu 1:5. Elle est l'ancêtre du Messie, celui qui est devenu son Sauveur!

De même, pour nous, malgré les temps difficiles dans la vie, nous pouvons avoir confiance en Dieu qui peut nous montrer sa bonté et sa miséricorde en transformant un mal en bien.

 

  • La femme idéale

selon Proverbes 31.10-31

Qui peut trouver une femme de valeur? Quelles sont les qualités qu'un jeune homme doit rechercher chez une jeune fille pour être heureux?

En Occident, l'aspect physique est fondamental. Le tour de taille, la forme des yeux, la couleur des cheveux prennent le pas sur d'autres caractéristiques. Le visage et le corps des actrices de cinéma servent régulièrement de couverture aux magazines, nourrissant ainsi le mythe d'un bonheur lié à un physique très particulier.

D' autres préfèrent rechercher et admirer l'esprit d'indépendance et pour eux, la femme idéale s'épelle autonomie. Dans d'autres sociétés, le nombre d' enfants engendrés est l'élément le plus important. Pour le roi Assuérus, une soumission totale de la reine passait avant toute autre chose (Est I). Face à une telle diversité, quel modèle faut-il adopter? Où trouver la femme idéale?

L'idéal biblique

Proverbes 31.10-31 décrit l'idéal biblique. D'emblée, notons que ce portrait de la femme idéale est brossé par une femme, comme l'indique le prologue de la dernière section du livre des Proverbes: Paroles du roi Lemuel. Sentences par lesquelles sa mère l'instruisit. (Prov 31.1). La mère de Lemuel aide son fils à trouver la femme de son bonheur.

Ses paroles sont à prendre au sérieux car une mère connaît les femmes et une personne instruite du Seigneur est équipée pour discerner l'ivraie du bon grain. Une écoute respectueuse de la Parole du Seigneur (Prov 1.7) et une longue expérience de la vie sont les piliers de la sagesse (Prov 1.8).

La structure du texte

Le portrait de la femme idéale est présenté sous forme d'un poème très structuré. En premier lieu, il convient de relever un acrostiche formé sur l'alphabet hébreu: en prenant la première lettre de chaque strophe, les 22 lettres de l'alphabet hébreu sont parcourues dans l'ordre, la première strophe commençant par la première lettre de l'alphabet, la seconde strophe par la seconde lettre et ainsi de suite jusqu'à la vingt-deuxième strophe (v .31) qui commence par la vingt-deuxième et dernière lettre.

En deuxième lieu, il faut noter la fonction particulière des deux derniers versets (31.30-31). Le message contenu dans ces quelques lignes résume toute la leçon: la valeur d'une femme ne réside pas dans son physique, mais dans son être intérieur. Cet aspect fondamental sera développé dans la section suivante.

Pour terminer avec la structure, on peut relever le chiasme des vingt premières strophes (v. 10-29). Dix thèmes sont présentés sous forme croisée: le premier thème (v .10)réapparaît en dernière position (v .29); le second thème (v .11), en avant-dernière position (v .28) et ainsi de suite. Au centre, le dixième thème (v .19) est immédiatement répété (v.20). Ce parallélisme thématique est renforcé par la répétition de certains mots dans les thèmes des extrémités ( vertueuse, mari) et du centre (main, doigt).

PROVERBES 31.10-31

Une femme de caractère

10      Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.

 L'opinion du mari

11      Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut.

 Travail pour la maison

12      Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.

Contribution du corps

13      Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse.

Prévoyance

14      Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.

Soins intérieurs

15      Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.

Vie publique

16      Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; Du fruit de son travail elle plante une vigne.

Force physique

17      Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.

Adversité maîtrisée

18      Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.

Travail des mains

19      Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau.

Travail des mains

20      Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent.

 Adversité maîtrisée

21      Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.

 Force matérielle

22      Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

Vie publique

23      Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays.

Travail extérieur

24      Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.

Prévoyance

25      Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.

Contribution du corps

26      Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.

 Travail pour la maison

27      Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.

L'opinion du mari

28      Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son mari se lève, et lui donne des louanges.

Une femme de caractère

29      Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; Mais toi, tu les surpasses toutes.

 

30      La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; La femme qui craint l'Eternel est celle qui sera louée.

CONCLUSION

 31      Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu'aux portes ses oeuvres la louent.

La leçon principale

L'analyse de la structure d'un texte n'est pas une fin en soi. Si les observations précédentes soulignent l'unité du texte, elles mettent surtout en évidence les points fondamentaux du message. Les deux versets de la fin couronnent tout le développement et relèvent la leçon principale. La valeur d'une femme ne tient pas dans son apparence, mais dans son être intérieur : La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine,. La femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée (v .30)

S'arrêter là serait cependant in suffisant, car qui peut connaître ce qui est caché ? C' est pourquoi la dernière strophe relève l'importance des oeuvres : Récompensez-la du fruit de son travail, et qu'aux portes ses oeuvres la louent (v.31). Voilà une conclusion des plus pratiques : la vie intérieure se laisse dévoiler par les oeuvres. Comment un homme peut-il connaître le caractère intérieur d'une femme ? En considérant ses oeuvres. Jésus n'a-t-il pas dit : Vous reconnaîtrez un arbre à ses fruits (Mat 7.16- 20) ? De même que sur le plan spirituel, les oeuvres témoignent d'une vraie foi, sur le plan humain, les oeuvres révèlent la vie intérieure.

Quelques caractéristiques de la femme idéale

De manière plus détaillée, il convient de se pencher sur quelques caractéristiques des oeuvres de cette personne. Tous les efforts de cette femme sont orientés vers les autres.

Aucune recherche d'un épanouissement personnel, bien que cette femme soit épanouie: elle est infatigable, sans crainte (v.21), confiante dans l'avenir (v.25), aimable (v.26) et heureuse (v.28). La relation avec son mari est des meilleures. Celui-ci a confiance en elle et 1'honore publiquement.

Le dynamisme de l'épouse s'ex prime dans divers domaines et témoigne d'une grande indépendance puisqu' elle peut acquérir un champ (v .16) ou se livrer au commerce (v.24)sans passer par son mari. Dans cette indépendance,aucune insoumission. Tout ce qu'elle entreprend n'est que mise en valeur de son mari et de ses enfants. Elle vit d'abord pour sa famille sans pour autant négliger le prochain dans le besoin (v .20). Le rapport avec son mari rappelle le lien qui unit Jésus à son Père céleste. La soumission est marquée par un dynamisme et une créativité au service de l'amour du Père et du prochain.

Si un jeune homme veut trouver une femme de valeur, il devra regarder aux oeuvres. Si une femme n'est aimable qu'avec les hommes riches, beaux ou forts, il faudra s'en méfier comme de la peste (surtout si elle est belle). Par contre si une jeune fille s'engage pour les démunis et les pauvres de ce monde, le jeune homme qui aura su écouter les paroles de ce proverbe saura qu'il a sous les yeux une de ces femmes vertueuses plus précieuses que beaucoup de perles.

Et l 'homme idéal ?

Ce proverbe limite son enseignement à la femme idéale, mais les principes relevés s'appliquent aussi à la recherche de l'homme idéal. L'essentiel n'est ni dans l'apparence physique ni dans la force ni dans la richesse, mais dans l'être intérieur, et l'être intérieur se reflète dans les actions d'une personne. Mesdemoiselles, si vous cherchez un homme de valeur, regardez aux oeuvres d'un homme et vous connaîtrez réellement celui qui est en face de vous. 

 

Citations

  • La Femme dans le Nouveau Testament

"Femme, qu'y a-t-il de commun entre toi et moi."
(Jean / 2:4 / Jésus s'adressant à sa mère)

"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ."
(1ère épître aux Corinthiens / 11:3)

"Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés."
(1ère épître aux Corinthiens / 11:5-6)

"L'homme ne doit pas se couvrir la tête puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme."
(1ère épître aux Corinthiens / 11:7)

"C'est pourquoi la femme, à cause des anges doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend."
(1ère épître aux Corinthiens / 11:10)

"Jugez-en vous-même : Est-il convenable qu`une femme prie Dieu sans être voilée ?"
(1ère épître aux Corinthiens / 11:13)

"Que les femmes se taisent pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d'y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu'elles interrogent leur mari chez elles, car il n'est pas convenable à une femme de parler dans une assemblée."
(1ère épître aux Corinthiens / 14:34-35)

"Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 
car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 
Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses."
(Epître aux Ephésiens / 5:22-24)

"Femmes, soyez tout dévouement pour vos maris comme il convient à des personnes unies au Seigneur."
(Epître aux Colossiens / 3:18)

"Votre parure ne sera pas extérieure: ondulations des cheveux, bijoux d'or, élégance des toilettes; elle sera toute intérieure: une âme douce et paisible en son secret. Voila ce qui est précieux au regard de Dieu."
(1ère Epître de Pierre / 3:3)

"Que la femme écoute l`instruction en silence, avec une entière soumission.
Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme : mais elle doit demeurer dans le silence. C'est Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, mais c'est la femme qui séduite, s'est rendu coupable de transgression."
(1ère Epître de Timothée / 2:11-14)

"Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté."
(1ère Epître de Timothée / 2:15)

"Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l'isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. Mais celle qui vit dans les plaisirs est mortes, quoique vivante. Déclare-leur ces choses, afin qu'elles soient irréprochables." 
(1ère Epître de Timothée / 5:5-7)
 

 

©FJKM Montrouge Paris Fiorenana SP37 1985 - 2024.